( Dans : CRUISING WITH RUBBEN AND THE JETS ) Trad. Woll
Tu
cherches sûrement
Mais plus tard dans
la nuit
Et je pleu eu eu
eu eu eu eu eu eure,
Choubi, choubi, choubi,
choubidouaaargl
Mon amour, ne me quittes pas. Ne me mets pas à la rue. T’ as jeté ma plus belle veste en satin en plein sur une crotte de chien! (Je tiens dans ma main trois lettres, une de chaque étape de ta belle, belle, si belle carrière…) et mes meilleurs chemises blanches de chez Cérutti ! balancées partout sur la pelouse ! Où sont mes boutons de manchette ? Laisse moi rentrer
quoi ! Quoi ?
Encore une très
belle chanson dans le plus pur style ringard des années 50/60 comme
l’album Cruising With Rubben And The Jets en regorge (cf. Complètement
Naze, Fontaine d’Amour…). Assaisonnées à la sauce Frank Zappa
/ Mothers Of Invention, elles sont pleines d’un charme rétro délicieusement
décalé : textes minimalistes allant droit à l’essentiel
sans fioritures (merci Frank, c’est facile à traduire), musique
bien chiadée, typée à point, avec chœurs particulièrement
réussis surtout dans ce morceau. Pour qui comme moi dans mes tendres
années avait à ingurgiter les pathétiques et langoureux
slows des Platters et consort, ces chansons là étaient comme
une bouffée d’oxygène, un régal !
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