TARD DANS LA NUIT
(Later That Night)

( Dans : CRUISING WITH RUBBEN AND THE JETS )

Trad. Woll
 
 
 

Tu cherches sûrement 
A me briser le cœur
Je croyais qu’avec moi
Tu voulais vivre un grand bonheur
 
 

Mais plus tard dans la nuit
T’as cad’nassé ma porte
Mis mes fringues à la rue
De mon amour tu ne veux plus
 

Et je pleu eu eu eu eu eu eu eu eure,
Oui, je pleu eu eu eu eu eu eu eu eure
Je pleure sur mon bonheur
Je pleure de tout mon cœur
Tard dans la nuit
 

Choubi, choubi, choubi, choubidouaaargl
Choubi, choubi, choubi, choubidouaaargl
 


 

Mon amour, ne me quittes pas. Ne me mets pas à la rue.

T’ as jeté ma plus belle veste en satin en plein sur une crotte de chien!

(Je tiens dans ma main trois lettres, une de chaque étape de ta belle, belle, si belle carrière…) et mes meilleurs chemises blanches de chez Cérutti ! balancées partout sur la pelouse ! Où sont mes boutons de manchette ?

Laisse moi rentrer quoi ! Quoi ?
 
 
 
 


 
 


 






Encore une très belle chanson dans le plus pur style ringard des années 50/60 comme l’album Cruising With Rubben And The Jets en regorge (cf. Complètement Naze, Fontaine d’Amour…). Assaisonnées à la sauce Frank Zappa / Mothers Of Invention, elles sont pleines d’un charme rétro délicieusement décalé : textes minimalistes allant droit à l’essentiel sans fioritures  (merci Frank, c’est facile à traduire), musique bien chiadée, typée à point, avec chœurs particulièrement réussis surtout dans ce morceau. Pour qui comme moi dans mes tendres années avait à ingurgiter les pathétiques et langoureux slows des Platters et consort, ces chansons là étaient comme une bouffée d’oxygène, un régal !