Trad : Woll Texte et musique
:
Des mouches vertes bruissent, dans ce cachot du désespoir Des prisonniers geignant
marinant dans leur pisse grattent leur tignasse noire
C’est leur lueur
du jour, rien d’autre ne les éclaire
pleurent un jus verdâtre
de venin
Bave et crachats, morves et rats, du dégueuli partout par terre
Cinquante
soldats hideux, armés de lances, à la porte de fer
La torture est sans fin Des mouches vertes bruissent, dans ce cachot du désespoir Un maléfique
prince dévore un porc fumant, vautré dans le boudoir
Bien, personne n’ose.
C’est le meilleur, il n’y a pas de pire que lui
Et ça pue tellement que ses os asphyxiés pleurent un jus verdâtre
de venin
la torture est sans
fin
La torture est sans
fin.
Des mouches vertes bruissent, dans ce cachot du désespoir Qui sont donc tous
ces gens enfermés dans le noir ?
Jamais ce ne fut expliqué Mais un cachot, comme un péché, À tous n’a jamais exigé Autre chose que des
prisonniers
La belle affaire où l’on est embarqué ! La belle affaire
où l’on est embarqué !
Ça pue cette
chanson… ça pue tellement que partout de mon ordinateur asphyxié
suinte un jus verdâtre sur mon bureau. Plus je traduit, plus le niveau
monte, monte, mes chaussures en sont pleines, mon slip, ça monte,
mes bas de laine, ça monte encore, j’en ai maintenant jusqu’au cou…
jusqu’au menton, je, je … aarrrggl !
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